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Posté par vallée rie
le 28/03/2010
Consultez le mot soleil dans le dictionnaire.
"merveille" donne une rime féminine, mais soleil et réveil?
Tout est dans le titre,
Je travaille sur un texte et je m'interroge sur la nature de la rime avec soleil.
Du coup je me pose aussi la question pour réveil.
Phonétiquement réveil et merveille terminent pareil (oups, pas fait exprès là!) mais réveil donne t'il une rime féminine?
Si un connaisseur ou une connaisseuse pouvait m'éclairer à cette heure tardive, cela m'arrangerait beaucoup!
Merci d'avance
Je travaille sur un texte et je m'interroge sur la nature de la rime avec soleil.
Du coup je me pose aussi la question pour réveil.
Phonétiquement réveil et merveille terminent pareil (oups, pas fait exprès là!) mais réveil donne t'il une rime féminine?
Si un connaisseur ou une connaisseuse pouvait m'éclairer à cette heure tardive, cela m'arrangerait beaucoup!
Merci d'avance
1. Liens externes
- Tutoriel sur le genre des rimes ... proposé par Forum eXionnaire
2. Commentaires (7)
Posté par vallée rie
le 30/03/2010
Bon Jour,
Hélas je ne me suis plus penchée sur la question. et ne vais plus pouvoir le faire avant demain (au plus tôt!).
Je ne suis pas experte, loin, très loin s'en faut, en matière de poésie, ni même en langue française. Je m'y intéresse avec plaisir, je joue avec à ma modeste mesure, et je suis assoiffée d'apprendre.
Ca c'est pour expliquer l'aspect incompréhensible de ma question.
En fait, je redécouvre (le lycée est si loin déjà!) les rimes féminines et masculines.
Après ta réponse, j'ai relu ma question et les explications à ce sujet trouvées sur ce site :
"-Une rime est féminine lorsque la dernière voyelle accentuée est suivie d'un e caduc, c'est-à-dire un e muet. Il peut se lire : e, es, ent.
Exemples : absence, âges, dorment etc.
- Une rime est masculine lorque le mot final se termine par toutes les autres terminaisons.
Exemples : dehors, amour, félicité, ouvert, tombeau etc."
Du coup, je me dis que reveil et soleil seraient des rimes masculines et réveille que tu proposes serait féminine.
Je posais la question car à la lecture, merveille, réveil et soleil ont des terminaisons si proches que je les aurai bien assemblées.
Mais je voulais savoir si je restais dans une rime féminine en utilisant les deux qui m'interrogeaient...
tout simplement !
P.S. je suis du sud et chez nous les "e" en fin de mots trainent souvent,(et ne sont jamais muets) c'est peut-être ce qui me donne la sensation que soleil et merveille quand ils raisonnent à mon oreille riment pareil!
Merci de t'être penché sur ma question peut être bébête, mais qui me cresait bien la tête au moment où je suis venue découvrir ce site merveilleux...
Bonne journée
Hélas je ne me suis plus penchée sur la question. et ne vais plus pouvoir le faire avant demain (au plus tôt!).
Je ne suis pas experte, loin, très loin s'en faut, en matière de poésie, ni même en langue française. Je m'y intéresse avec plaisir, je joue avec à ma modeste mesure, et je suis assoiffée d'apprendre.
Ca c'est pour expliquer l'aspect incompréhensible de ma question.
En fait, je redécouvre (le lycée est si loin déjà!) les rimes féminines et masculines.
Après ta réponse, j'ai relu ma question et les explications à ce sujet trouvées sur ce site :
"-Une rime est féminine lorsque la dernière voyelle accentuée est suivie d'un e caduc, c'est-à-dire un e muet. Il peut se lire : e, es, ent.
Exemples : absence, âges, dorment etc.
- Une rime est masculine lorque le mot final se termine par toutes les autres terminaisons.
Exemples : dehors, amour, félicité, ouvert, tombeau etc."
Du coup, je me dis que reveil et soleil seraient des rimes masculines et réveille que tu proposes serait féminine.
Je posais la question car à la lecture, merveille, réveil et soleil ont des terminaisons si proches que je les aurai bien assemblées.
Mais je voulais savoir si je restais dans une rime féminine en utilisant les deux qui m'interrogeaient...
tout simplement !
P.S. je suis du sud et chez nous les "e" en fin de mots trainent souvent,(et ne sont jamais muets) c'est peut-être ce qui me donne la sensation que soleil et merveille quand ils raisonnent à mon oreille riment pareil!
Merci de t'être penché sur ma question peut être bébête, mais qui me cresait bien la tête au moment où je suis venue découvrir ce site merveilleux...
Bonne journée
Posté par isamatelote
le 01/04/2010
La distinction entre rime féminine et rime masculine est très ancienne.Autrefois, l'e sourd gardait encore une valeur sonore, si faible fût-elle. On pouvait donc distinguer à l'oreille les rimes qui étaient pourvues de cet e final et celles qui en étaient dépourvues.Ainsi il y avait une différence entre soleil et merveille, pareil n'était pas pareille ... à l'oreille !
L'alternance rime masculine et rime féminine remonte donc à l'origine de notre poésie. Cependant, l'alternance des rimes masculines et des rimes féminines ne s'est vraiment imposée que depuis la première moitié du 16ème siècle et elle a été ensuite confirmée par les poètes de la Pléiade.
Au 17ème siècle, on ne prononçait plus l'e sourd à la fin d'un mot, la distinction qu'il y avait entre des mots comme soleil et merveille ne s'entend plus, pas plus que celle entre aimé et aimée. Et l'alternance entre rime féminine et rime masculine n'était plus qu'une exigence graphique. Ce principe d'alternance a été cependant scrupuleusement respecté par les poètes jusqu'au milieu du 19ème siècle. Puis ... on a eu tendance à prérérer à cette distinction classique une distinction nouvelle, celle des rimes dont la prononciation s'achève par une voyelle (rimes vocaliques) à celle dont la prononciation s'achève par une consonne ( rime consonantique) . Un principe qui se maintient ... quand rimes il y a encore. Car la rime n'est plus le ressort même de la poésie.
Isabelle
Sources : Jean Suberville , Histoire et théorie de la versification française, Les Editions de l'Ecole ( livre ancien)
Dictionnaire de poétique , M. Aquien , collection Le Livre de Poche, 1993
et mes souvenirs de cours ... dispensés par J L Backès,( versification) à l'université de Caen.
L'alternance rime masculine et rime féminine remonte donc à l'origine de notre poésie. Cependant, l'alternance des rimes masculines et des rimes féminines ne s'est vraiment imposée que depuis la première moitié du 16ème siècle et elle a été ensuite confirmée par les poètes de la Pléiade.
Au 17ème siècle, on ne prononçait plus l'e sourd à la fin d'un mot, la distinction qu'il y avait entre des mots comme soleil et merveille ne s'entend plus, pas plus que celle entre aimé et aimée. Et l'alternance entre rime féminine et rime masculine n'était plus qu'une exigence graphique. Ce principe d'alternance a été cependant scrupuleusement respecté par les poètes jusqu'au milieu du 19ème siècle. Puis ... on a eu tendance à prérérer à cette distinction classique une distinction nouvelle, celle des rimes dont la prononciation s'achève par une voyelle (rimes vocaliques) à celle dont la prononciation s'achève par une consonne ( rime consonantique) . Un principe qui se maintient ... quand rimes il y a encore. Car la rime n'est plus le ressort même de la poésie.
Isabelle
Sources : Jean Suberville , Histoire et théorie de la versification française, Les Editions de l'Ecole ( livre ancien)
Dictionnaire de poétique , M. Aquien , collection Le Livre de Poche, 1993
et mes souvenirs de cours ... dispensés par J L Backès,( versification) à l'université de Caen.
Posté par vallée rie
le 01/04/2010
super !
Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
et les références biblio : précieuses !
merci ++++
J'ai bien fait de vister ce site, j'y trouve des merveilles.
Merci encore et à bientôt.
Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
et les références biblio : précieuses !
merci ++++
J'ai bien fait de vister ce site, j'y trouve des merveilles.
Merci encore et à bientôt.
Posté par aeq
le 28/04/2010
Essayez avé l'acceng du sud !
Pour expliquer cette histoire de rimes féminines et masculines, il faut imaginer que les vers classiques se lisent quasiment avec un accent méridional (mais n'ajoutez pas "putaing, cong" à chaque fin de vers… sinon, y a plus que des rimes en cong… MDR !).
(Avant de recevoir des remarques offusquées : je suis moi-même méridional, avé l'axang.)
Soit le vers :
Ariane, ma sœur, de quelle amour blessée…
Avec un accent du sud, on entendrait bien l’E final dans A-RI-A-Neuh… et la syllabe "ne" compte bien dans le vers.
Par contre, dans QUEL-L’A-MOUR, on n’entend pas l’E final de QUEL-Leuh, parce qu’il est "absorbé par la voyelle qui vient juste après. C’est qu’on appelle l’élision.
Bien sûr, l’accent méridional n’a jamais consisté à prononcer un E final qui n’existe pas. On ne prononce donc jamais : A-MOU-Reuh, mais bien : A-MOURR.
Et finalement, en diction classique, l’E final de BLES-SÉeuh était prononcé par certains précieux, mais même sous Corneille, ils devaient être un peu ridicules.
Au final, on est donc censé entendre : A-ri-a-ne-ma-sœur, // de-quel-l’a-mour-bles-sé(e)…
Sont donc dites FÉMININES les rimes terminées par un E muet (ou caduc) : chèquE, mattE, bavardE, avenuE, bouE
Et MASCULINES les autres : écheC et maT, revenU, boulevaRD, debOUt…
L’oreille française moderne, si elle n’est pas du midi, n’entend plus la différence entre chevAL et dévAL(E), puisque l’E final n’est plus prononcé (chevAL, dévALeuh vs. chevAL, dévAL).
Ce qui soulève la question de la pertinence de l’alternance des rimes féminines et masculines.
Certains proposent d’abandonner le système purement et simplement. TROTTOIRS rime alors avec NOTOIRE, comme dans la chanson de Brassens, bien qu’une rime soit féminine (notoirE), et l’autre masculine (trottoiRs).
Si on veut conserver un jeu d’alternances sonores, ce qui n’est pas mal pour l’oreille, on peut alors classer les rimes entre VOCALIQUES et CONSONNANTIQUES.
- Si le dernier son entendu est une VOYELLE, la rime est VOCALIQUE. Exemple : bOUe, debOUt.
- Si le dernier son entendu est une CONSONNE, la rime est CONSONNANTIQUE. Exemple : mAT, mATTe.
- Bien sûr, il faut que ce soit la même consonne, donc bavarDe (D) et boulevaRd (R) ne riment pas;
- Et, re-bien sûr, il faut toujours que la dernière voyelle soit assonante. Donc, fER rime avec fAIRe, mais pas avec phARe.
- Les sons "mouillés" comme vermEIL, sommEILL(e) s’apparentent plutôt à des diphtongues : ce seraient donc à mon sens des rimes vocaliques, mais je n’en suis pas sûr !
Quant à savoir si on doit ou non s’encombrer d’autant de contraintes, c’est l’affaire de chacun. Aucune loi n’oblige en rimer en rimes classiques riches, aucune loi ne l’interdit non plus. Les meilleurs poètes se sont recrutés dans tous les camps !
Pour expliquer cette histoire de rimes féminines et masculines, il faut imaginer que les vers classiques se lisent quasiment avec un accent méridional (mais n'ajoutez pas "putaing, cong" à chaque fin de vers… sinon, y a plus que des rimes en cong… MDR !).
(Avant de recevoir des remarques offusquées : je suis moi-même méridional, avé l'axang.)
Soit le vers :
Ariane, ma sœur, de quelle amour blessée…
Avec un accent du sud, on entendrait bien l’E final dans A-RI-A-Neuh… et la syllabe "ne" compte bien dans le vers.
Par contre, dans QUEL-L’A-MOUR, on n’entend pas l’E final de QUEL-Leuh, parce qu’il est "absorbé par la voyelle qui vient juste après. C’est qu’on appelle l’élision.
Bien sûr, l’accent méridional n’a jamais consisté à prononcer un E final qui n’existe pas. On ne prononce donc jamais : A-MOU-Reuh, mais bien : A-MOURR.
Et finalement, en diction classique, l’E final de BLES-SÉeuh était prononcé par certains précieux, mais même sous Corneille, ils devaient être un peu ridicules.
Au final, on est donc censé entendre : A-ri-a-ne-ma-sœur, // de-quel-l’a-mour-bles-sé(e)…
Sont donc dites FÉMININES les rimes terminées par un E muet (ou caduc) : chèquE, mattE, bavardE, avenuE, bouE
Et MASCULINES les autres : écheC et maT, revenU, boulevaRD, debOUt…
L’oreille française moderne, si elle n’est pas du midi, n’entend plus la différence entre chevAL et dévAL(E), puisque l’E final n’est plus prononcé (chevAL, dévALeuh vs. chevAL, dévAL).
Ce qui soulève la question de la pertinence de l’alternance des rimes féminines et masculines.
Certains proposent d’abandonner le système purement et simplement. TROTTOIRS rime alors avec NOTOIRE, comme dans la chanson de Brassens, bien qu’une rime soit féminine (notoirE), et l’autre masculine (trottoiRs).
Si on veut conserver un jeu d’alternances sonores, ce qui n’est pas mal pour l’oreille, on peut alors classer les rimes entre VOCALIQUES et CONSONNANTIQUES.
- Si le dernier son entendu est une VOYELLE, la rime est VOCALIQUE. Exemple : bOUe, debOUt.
- Si le dernier son entendu est une CONSONNE, la rime est CONSONNANTIQUE. Exemple : mAT, mATTe.
- Bien sûr, il faut que ce soit la même consonne, donc bavarDe (D) et boulevaRd (R) ne riment pas;
- Et, re-bien sûr, il faut toujours que la dernière voyelle soit assonante. Donc, fER rime avec fAIRe, mais pas avec phARe.
- Les sons "mouillés" comme vermEIL, sommEILL(e) s’apparentent plutôt à des diphtongues : ce seraient donc à mon sens des rimes vocaliques, mais je n’en suis pas sûr !
Quant à savoir si on doit ou non s’encombrer d’autant de contraintes, c’est l’affaire de chacun. Aucune loi n’oblige en rimer en rimes classiques riches, aucune loi ne l’interdit non plus. Les meilleurs poètes se sont recrutés dans tous les camps !
Posté par poezitation
le 03/05/2010
Rimes féminines ou masculines
******* Nature des rimes.
- Rimes féminines : elles se terminent par une syllabe muettes (ex. tourelle / belle).
------ Rimes masculines : elles se terminent par une syllabe tonique (ex. fleur / labeur). (et pourtant fleur est un nom féminin, mais la rime est masculine)
------ N.B. Cette distinction n'a donc rien à voir avec le genre grammatical des mots. Depuis le XVIIe siècle, la disposition des rimes se plie à la règle de l'alternance des rimes féminines et des rimes masculines.
****** Disposition des rimes.
------ Rimes plates ou suivies : AA - BB.
------ Rimes embrassées (mes préférées) : AB - BA.
------ Rimes croisées : AB - AB.
------ Le sonnet régulier correspond à l'un des deux schémas suivants :
---- abba abba ccd eed (sonnet italien ou marotique).
---- abba abba ccd ede (sonnet français).
******* Nature des rimes.
- Rimes féminines : elles se terminent par une syllabe muettes (ex. tourelle / belle).
------ Rimes masculines : elles se terminent par une syllabe tonique (ex. fleur / labeur). (et pourtant fleur est un nom féminin, mais la rime est masculine)
------ N.B. Cette distinction n'a donc rien à voir avec le genre grammatical des mots. Depuis le XVIIe siècle, la disposition des rimes se plie à la règle de l'alternance des rimes féminines et des rimes masculines.
****** Disposition des rimes.
------ Rimes plates ou suivies : AA - BB.
------ Rimes embrassées (mes préférées) : AB - BA.
------ Rimes croisées : AB - AB.
------ Le sonnet régulier correspond à l'un des deux schémas suivants :
---- abba abba ccd eed (sonnet italien ou marotique).
---- abba abba ccd ede (sonnet français).
Posté par aeq
le 03/05/2010
SYLLABE MUETTE est une bonne formule, car si cette syllabe ne s'entend pas en fin de rime, elle est bel et bien là et fait partie du mot. MER-VEIL-LE a bien trois syllabes.
En outre, en métrique et en prosodie classique, la syllabe muette ne compte pas en fin de vers, mais elle compte dans le corps du vers! J'explique…
Imaginons l'octosyllabe suivant : «Une merveille nonpareille…»
- L'E muet de MERVEILLE est dans le vers, suivi d'une consonne. Il faut le compter et le prononcer. Tout comme l'E muet de UNE !
- L'E muet de NONPAREILL(E) terminant le vers à la rime ne s'entend pas et ne compte pas !
On ne scande donc pas «Un'merveil'nonpareil'». (Un chansonnier pourrait le prononcer ainsi, en fonction de la mélodie, mais on sort là de la prosodie classique.)
Le vers a bien huit syllabes du point de vue de la rime : U-ne-mer-veil-le-non-pa-reill(e)
Donc une rime féminine se termine par une syllabe muette… ou simplement un E muet : «Lycée», «embrassée» sont ainsi des rimes féminines même si la dernière syllabe se prononce.
Et en effet, il est toujours bon de rappeler que le genre d’une rime est orthographique, pas grammatical :
- «Lycée», nom commun masculin, est une rime féminine.
- «Maison», nom commun féminin, est une rime masculine.
En outre, en métrique et en prosodie classique, la syllabe muette ne compte pas en fin de vers, mais elle compte dans le corps du vers! J'explique…
Imaginons l'octosyllabe suivant : «Une merveille nonpareille…»
- L'E muet de MERVEILLE est dans le vers, suivi d'une consonne. Il faut le compter et le prononcer. Tout comme l'E muet de UNE !
- L'E muet de NONPAREILL(E) terminant le vers à la rime ne s'entend pas et ne compte pas !
On ne scande donc pas «Un'merveil'nonpareil'». (Un chansonnier pourrait le prononcer ainsi, en fonction de la mélodie, mais on sort là de la prosodie classique.)
Le vers a bien huit syllabes du point de vue de la rime : U-ne-mer-veil-le-non-pa-reill(e)
Donc une rime féminine se termine par une syllabe muette… ou simplement un E muet : «Lycée», «embrassée» sont ainsi des rimes féminines même si la dernière syllabe se prononce.
Et en effet, il est toujours bon de rappeler que le genre d’une rime est orthographique, pas grammatical :
- «Lycée», nom commun masculin, est une rime féminine.
- «Maison», nom commun féminin, est une rime masculine.
REVEIL se termine par une semi-consonne, est-ce une voyelle ?
Et quid de REVEILLE ?